Entretien avec Vladimir, Superviseur de la Logistique à Valeo
Autrefois vétéran de la logistique à la recherche d’une nouvelle aventure, Vladimir, aujourd’hui Superviseur de la Logistique de Valeo, considère chaque jour comme une quête pour satisfaire ses clients, avec son lot de variables et de ressources en constante évolution. Nous l’avons rencontré autour d’une tasse de café virtuelle pour en savoir plus sur ce qui se cache derrière la détermination dont il fait preuve chaque jour au travail.
Vous avez rejoint Valeo il y a deux ans et demi. Qu’est-ce qui vous a amené ici ?
Vladimir – J’avais travaillé dans la logistique pendant plus de 15 ans, lorsque j’ai postulé pour un poste de Chargé de la Logistique chez Valeo. Ce n’était pas exactement le même poste que celui que j’avais occupé dans le passé, mais je savais qu’à Valeo, je pourrais développer davantage mes compétences techniques et mes connaissances en logistique, tout en renforçant d’autres aspects professionnels, notamment mes compétences générales. Je me souviens très bien de mon entretien. Tout le monde était si professionnel et efficace ! C’était comme observer les rouages d’une machine bien huilée. Lorsque l’offre est arrivée, j’ai immédiatement accepté, et je n’ai eu aucun regret depuis. Je me vois encore poursuivre ma carrière chez Valeo, avec cette équipe exceptionnelle.
Si vous deviez expliquer ce que fait un superviseur de la chaîne d’approvisionnement à une personne qui ne connaît pas bien votre domaine de travail, comment le lui expliqueriez-vous ? Quelles sont vos responsabilités ?
V. – Pour faire simple, je sers mes clients avec les bons produits, au bon moment et dans les bonnes quantités. Pour ce faire, je dois être très flexible et faire preuve d’une grande vivacité d’esprit. Il s’agit d’un poste opérationnel quotidien où la personne doit être à l’aise avec la logistique, mais également capable de faire face aux clients.
Je suis l’un des lève-tôt de notre site. Quand j’arrive, je vérifie les rapports et je consulte mes e-mails, afin de m’organiser. Ensuite, c’est très opérationnel, avec beaucoup de dépannage. Je rencontre mon équipe, dont chaque membre est responsable de plusieurs lignes de production, et nous coordonnons la production et les besoins pour être aussi efficaces que possible compte tenu de nos ressources et de nos besoins existants.
La journée d’un superviseur de la chaîne d’approvisionnement n’est jamais la même, car les commandes que nous recevons, et les spécificités de chaque commande, varient à chaque fois.
Pouvez-vous nous donner un exemple d’un moment où vous avez dû faire preuve de souplesse et d’adaptation ?
V. – Cette année a son lot de bons exemples ! L’année dernière, au plus fort de la crise, notre production s’est pratiquement arrêtée. En effet, nombre de nos clients de l’industrie automobile ont dû eux-mêmes arrêter leurs activités. Puis, lorsqu’ils ont rouvert, ils ont exigé des quantités encore plus importantes qu’auparavant, une demande à laquelle nous n’étions pas habitués avant la pandémie, et nous avons dû gérer cela et répondre à leurs besoins. C’est mon travail de gérer cette fluctuation de la demande et de faire en sorte que tous nos clients soient satisfaits.
Nous ne produisons pas de cylindres à manchon d’embrayage – mon principal produit – sans commande, mais il y a aussi une certaine limite à la quantité que nous pouvons produire à un moment donné. C’est un peu un casse-tête, mais le plaisir de résoudre ce qui semble impossible en vaut toujours la peine.
Dans un autre ordre d’idées, cette capacité d’adaptation m’a été utile en tant que végétarien en République tchèque. J’ai l’habitude de trouver des solutions avec des variables limitées.
Quelles qualités faut-il avoir pour devenir superviseur de la chaîne d’approvisionnement ?
V. – Si les défis apparemment impossibles à relever vous stimulent au lieu de vous décourager, le poste de superviseur de la chaîne d’approvisionnement est peut-être fait pour vous ! Une personne issue du service de la chaîne d’approvisionnement ou de l’expédition aura probablement déjà des antécédents en logistique et une expérience SAP, ce qui est bien mieux que de partir de zéro. Les nouveaux venus dans le secteur peuvent certainement apprendre aussi, mais il leur faudra plus de temps pour s’adapter au poste. Cela dit, je pense que l’épanouissement que procure ce travail vaut tous les efforts d’apprentissage. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir choisi cette voie.